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Les papillons ? ! Un sujet de proximité qui m'autorise à poursuivre en parallèle mon travail d'artiste auteur. Un thème protéiforme,
profondément ancré dans la culture de l'humanité, à la base de nombreuses religions qui me permet de traiter d'un grand nombre des aspects de la photographie qui m'intéressent. L’origine, la
transformation, la fragilité et l’adaptation, l’esthétique et la science, l’essence même de toute vie et l’éternelle interrogation : ce que je vois existe-t-il ou est-ce le fruit de manipulations
de mon imaginaire ? J’aime à croire que mon travail soulève ces questions dans l’esprit du spectateur.
Et pour autant voilà un sujet esthétique, gracile, et présent sur la totalité du globe. Avec en plus cette caractéristique merveilleuse d'avoir plusieurs vies, une larvaire, une "gestative" et une flamboyante et éphémère nous renvoyant à notre propre existence, à notre propre fragilité mais nous procurant l'espoir d'une réincarnation possible en quelque chose de meilleur.
Je saisi aujourd'hui toute la profondeur de la déclaration de Dali au New York Telegram and Sun en 1964. Parlant de son oeuvre LE CALICE DE LA VIE -un bijoux électronique en forme de calice représentant un arbre et ses racines sur lequel des feuilles mortes prennent vie s'ouvrant pour devenir des papillons- il disait : "L'homme vit entouré de putréfaction. Comme un ver de terre, il se traîne tout au long de sa vie en charriant la mort. Mais par la grâce d'une métamorphose divine, comme dans la métamorphose du papillon, il se transforme en lumière divine".
Si j'avoue pour ma part être un peu plus optimiste que ce génial artiste, je conçois la métaphore d'autant plus que c'est à l'annonce de la maladie de mon père que j'ai entamé ce travail. Hasard ou phénomène inconscient... ■
Et pour autant voilà un sujet esthétique, gracile, et présent sur la totalité du globe. Avec en plus cette caractéristique merveilleuse d'avoir plusieurs vies, une larvaire, une "gestative" et une flamboyante et éphémère nous renvoyant à notre propre existence, à notre propre fragilité mais nous procurant l'espoir d'une réincarnation possible en quelque chose de meilleur.
Je saisi aujourd'hui toute la profondeur de la déclaration de Dali au New York Telegram and Sun en 1964. Parlant de son oeuvre LE CALICE DE LA VIE -un bijoux électronique en forme de calice représentant un arbre et ses racines sur lequel des feuilles mortes prennent vie s'ouvrant pour devenir des papillons- il disait : "L'homme vit entouré de putréfaction. Comme un ver de terre, il se traîne tout au long de sa vie en charriant la mort. Mais par la grâce d'une métamorphose divine, comme dans la métamorphose du papillon, il se transforme en lumière divine".
Si j'avoue pour ma part être un peu plus optimiste que ce génial artiste, je conçois la métaphore d'autant plus que c'est à l'annonce de la maladie de mon père que j'ai entamé ce travail. Hasard ou phénomène inconscient... ■